Lili's Oscars #3 : "Time to meet the devil(s)."
On continue la série, mais avec une catégorie un peu moins classique cette fois, voulez-vous ? Oui parce que bon, c'est pas les vrais Oscars ici, on fait ce qu'on veut. Pas obligés de parler cinoche au sens le plus traditionnel du terme. Aujourd'hui, donc, non pas une, mais trois récompenses pour non pas un, mais trois...
Vous le savez (ou peut-être que vous ne le savez pas, mais je vous le dis), je préfère bien souvent les "méchants" aux "gentils" dans la fiction. Soyons honnêtes, ils sont vachement plus intéressants - surtout quand ils sont complexes et développés à souhait, comme les petits gars ci-dessus (respectivement Alex de A Clockwork Orange, Cutler Beckett de Pirates of the Caribbean et Colonel SS Hans Landa de Inglourious Basterds, pour les incultes).
Le genre glacial-mielleux-qui-te-terrifie-sans-jamais-élever-la-voix (les bad guys hystériques en mode Joker, ça n'a jamais été mon truc, je préfère quand ils sont vicieux tout dans la retenue), le genre méchant-mais-au-fond-pas-si-méchant-que-ça (variante : méchant-bien-méchant-mais-qui-est-capable-de-retourner-sa-veste-sans-scrupule)... Le genre bien écrit, tout simplement. Si en plus les méchants en question ont quelques secrets personnels ou quelques squelettes dans le placard, alors que demande le peuple. Et s'ils sont joués par des acteurs tout aussi excellents que leur personnage, alors, comme dirait notre ami...