Voici une petite série de recherches pour... disons juste pour un personnage dont je tairai le nom et la provenance pour le moment (je sais, quel suspense insoutenable). Oui, j'ai une légère tendance aux crânes rasés en ce moment (mais y a aussi une vraie raison à pourquoi cette petite dame est à demi chauve, c'est pas juste pour faire joli) - si j'avais les couilles, je me raserais la tête rien que pour la sensation de passer sa main sur un petit duvet tout court et tout doux.

C'était le 1er janvier 2002, dans la jolie ville de Den Haag en Hollande. J'avais douze ans. C'était un premier de l'an pluvieux, les rues étaient désertes, et la copine chez qui j'habitais m'a proposé d'aller voir ce truc au ciné - ce film d'heroic fantasy dont je ne savais rien et que je ne serais certainement jamais allée voir si elle ne m'y avait pas entraînée.

J'ai pris la claque de ma vie.

Même si le film était en anglais sous-titré néerlandais, même si je n'étais aucunement fan de cinéma de fantasy. Je suis restée hypnotisée pendant 3h45, sauf pendant l'entracte (oui, il y a des entractes au cinéma là-bas) où je harcelais ma compatriote pour savoir mais-putain-mais-Aragorn-il-est-tombé-de-la-falaise-là-il-est-mort-ou-paaaas ? "T'as vu, il est trop beau", fut la seule réponse - réponse que je ne pouvais qu'approuver, bien sûr. Après, j'ai repensé au film toute la nuit. Le début d'une grande histoire d'amour, je vous dis.

Alors, comme le dirait si bien Odile Deray - Mathilde, je te dois une fière bretelle. ♥

Parlons peu parlons bien... Je m'en vais à Berlin demain, et serai donc 100% pas là dans les prochains jours (et je pourrai même pas dessiner pour le blog là-bas, la dèche). À mon retour, vous aurez (enfin) le compte-rendu de mon road-trip de septembre (mieux vaut tard que jamais, comme on dit). Entretemps, si vous vous emmerdez, allez donc voir Shame et A Dangerous Method au ciné, tiens. Y a du beau mec dans l'air (Viggo Mortensen -> miam, Michael Fassbender -> miam).

Et parce que je ne pouvais pas partir sans vous montrer ça... TADAAAA !

♥ See you, Droogs ! ♥

Bon, en même temps, j'ai pas passé tout ce temps à me tourner les pouces, hein - je travaille sur plein de choses diverses et variées. Entre autres...

...et encore sur quelques autres projets trop cool, mais que je garde en secret défense pour l'instant, sinon c'est trop pour une seule fois hein. En attendant, Droogs, je suis en vacances et j'espère bien inonder ce blog de dessins dans les jours et les semaines à venir. À bientôt ! ♥

Vite fait bien fait... Petit gribouillis de coin de page, petit interlude Twin-Peaksien. Je vous laisse lister toutes les références. I'll be back soon Droogies. ♥♥♥

"Well, let me see... Oh yes. Lovely. Twin Peaks. And look ! More Twin Peaks."*

*Si vous n'avez pas saisi cette subtile référence, c'est grave. Sinon, c'est bien.

Bref... La série des personnages, troisième partie. Vous n'imaginez pas comme c'est fun de re-regarder les épisodes de la série, chercher pour chaque personnage la tenue la plus intéressante à dessiner, faire des captures d'écran et dessiner tout ça. J'adore.

(clic pour voir en plus grand)

[De gauche à droite : Shelly Johnson, Audrey Horne, Leland Palmer, Annie Blackburn, Albert Rosenfield, Josie Packard, Pete Martell, Maddy Ferguson, Caroline Earle, Windom Earle, Dr. Lawrence Jacoby, Blackie O'Reilly.]

Et les gros plans, parce que l'image agrandie reste tout de même ridiculement minuscule :

Et sinon, Droogs, il faut que vous alliez voir Drive, de Nicolas Winding Refn (à vos souhaits). Oubliez la bande-annonce, oubliez l'affiche française qui vous fait croire à un atroce blockbuster cheap et concentrez-vous plutôt sur cette affiche quasi Sofia-Coppolienne que voici... parce que c'est à celle-là que correspond le film. Il est génial et aussi éloigné que possible du typique film-d'action-poursuites-en-voiture-explosions-gens-qui-se-tirent-dessus. Au contraire, il est tout en silences, très gros plans sur les acteurs, lumière douce et musique planante, et une belle prestation du non moins beau Ryan Gosling. Prix de la mise en scène à Cannes, if you please. C'est quand même pas rien, et c'est surtout parfaitement justifié.

PS : Je vous prépare le compte-rendu de mon road-trip de cet été, oui oui. Patience, my love.

Dear Droogs,

La fac a repris.

Et, du coup, les  gribouillis en marge de cahier aussi. Aujourd'hui, j'ai commencé par dessiner une petite Audrey Horne pendant le cours d'économie du cinéma, et j'ai enchaîné sur... ben, sur une énorme série de personnages de Twin Peaks (pour changer, oui oui). J'ai commencé par faire toutes les nanas, et je commençais juste à attaquer la série des mecs quand l'heure s'est terminée ; par conséquent, seuls Coop, Harry et Andy ont réussi à se glisser au programme. Promis, la prochaine fois, je continue avec la gent masculine (même si je préfère dessiner les filles, il faut bien que les hommes aient leur heure de gloire, eux aussi).

Je précise que, n'ayant eu aucune référence visuelle sous la main, je n'ai absolument pas cherché à rendre les personnges ressemblants, ni de visage ni de costume. Tout ça est assez approximatif - disons que ces croquis sont ma propre repésentation des personnages, tels que je les imaginerais sans avoir vu leur visage dans la série, tiens, voilà. (Oui, y a deux Audrey, parce qu'Audrey est cool à dessiner, genre pin-up des années 1950.)

Si j'ai oublié une nana importante, je m'en excuse ! (mais je crois pas).

PS : Le road-trip en mobylette, c'était TROP bien. Ma mob date de 1967, elle s'appelle Henriette et je l'aime d'amour. ♥ Je vous raconte bientôt, en images of course.

Oui. Je sais.

Je ne suis qu'une grosse fan hystérique.

Mais comprenez bien ceci : Le Seigneur des Anneaux, c'est un peu toute mon existence (je fête mes dix ans de fan-itude cette année, quand même, c'est pas rien). Dites-vous bien qu'entre la sortie du deuxième et du troisième volet de la trilogie, j'ai attendu pendant un an, une année entière à crever d'impatience comme jamais auparavant, à acheter tous les magazines, à guetter toutes les infos, à collecter toutes les photos inédites. Et puis un beau jour, le 17 décembre 2003 (oui, je m'en rappelle), me voilà à la première nationale du dernier film. La fin. La fin de tout, la fin d'une année d'attente et d'expectatives...

Je n'ai pas pleuré à cause de la fin du film lui-même (encore que...) mais plutôt parce que ça signifiait la fin de tout ça, une fin définitive sans aucun espoir de suite. C'était super triste ! Je précise que la scène choisie est un peu aléatoire, parce que j'ai pleuré comme une dingue pendant toute la dernière heure du film (et aussi un peu au début, d'ailleurs).

Je sais que celles et ceux qui ont déjà été fans de quelque chose, vraiment fans, comprendront. Les autres me prendront pour une folle, mais c'est pas grave. =)

Maintenant, un petit message adressé exclusivement à mon illustre inconnu avec lequel je me livre à une partie d'échecs par courrier (voir ici)... Étant donné qu'il ne m'a pas communiqué son adresse postale sur ses enveloppes, je suis obligée de répondre par ici, en espérant qu'il lise ce blog. Let's hope.

Je n'ai pas pour habitude d'abandonner un film en cours de route (surtout un bon film d'ailleurs), mais là... je n'ai pas réussi à finir. C'est simple, la chaise électrique, je peux pas. Vous noterez que je n'ai même pas pu dessiner la scène de l'exécution en elle-même, c'est vraiment trop atroce, même pour de faux. Alors bon, j'ai arrêté de regarder ce film à la première exécution, incapable d'assister à la suite, et puis j'ai fondu en larmes. Et dire que la peine de mort est une réalité quotidienne dans l'un des pays les plus développés du monde, sur lequel notre cher gouvernement et tant d'autres adorent prendre exemple... Ben putain. (Je vais pas lancer le débat, mais l'assassinat légal et officiel, ça me dégoûte.)